Réunis en assemblée générale, les travailleurs ont voté en faveur de l’entente de principe contenant de nombreux gains. La détermination des travailleurs aura fait la différence devant l’entreprise spécialisée dans le recyclage des batteries de plomb. Rappelons que Terrapure avait placé ses travailleurs en lock-out le 11 mars dernier et a tenu la ligne dure pendant de nombreuses semaines. Parmi les gains, notons par exemple :
– Des augmentations salariales de 8,75 $ de l’heure sur cinq ans, ce qui représente 21,16 % à 28,8 % d’augmentations en fonction de la classification respective ;
– L’obtention d’une clause de protection du pouvoir d’achat ;
– Une contribution accrue de l’employeur à l’assurance collective ;
– L’attribution des postes permanents par affichage ;
– La garantie de pouvoir compter sur la semaine complète et régulière de travail ;
– Une journée de congé mobile supplémentaire.
« Nous avons de quoi être fiers du travail accompli. Depuis le début du lock-out, nous nous sommes tenus ensemble. On en ressort plus unis que jamais. Le conflit a été difficile, mais à la fin, nous avons réussi à obtenir de bons gains pour la suite », explique Steve Nault, président du Syndicat des travailleurs du plomb de Ville Sainte-Catherine-CSN.
« La ténacité des travailleurs leur permet de ressortir du conflit avec une bonne convention collective. C’est maintenant à l’employeur de rebâtir les ponts et de regagner la confiance des travailleurs qu’il a laissés au bord de la rue pendant des mois », poursuit Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN).
« Les travailleurs du ST Plomb nous donnent une belle leçon de solidarité. Ils ont tenu la minute de plus pour forcer leur employeur à les respecter », poursuit Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie-CSN.
« Le syndicat est parvenu à faire des avancées relativement aux priorités des travailleurs. C’était loin d’être facile, face à cet employeur qui a recours au lock-out au lieu de négocier de bonne foi. Ce qui est clair, c’est que quand les travailleurs se tiennent debout, ils peuvent gagner », de conclure David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN.
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