Pour le président du syndicat représentant les près de 250 salarié-es de l’entrepôt d’Amazon DXT4 de Laval, Félix Trudeau, cette première rencontre de négociation signifie un tournant. « Nous sommes bien conscients que cette négociation ne sera pas facile. Toutefois, nous nous sommes syndiqués précisément parce qu’il y a des problèmes importants à corriger dans notre milieu de travail et parce que nous souhaitons pouvoir discuter d’égal à égal avec notre employeur. Nous sommes certains que nous arriverons à effectuer des percées dès cette première négociation ».
Parmi les revendications des salarié-es d’Amazon, notons :
– Élargir l’accès aux assurances collectives ;
– Augmenter le nombre de jours de vacances, de congés et de journées maladie ;
– Établir un critère objectif pour l’accès à la permanence - et à tous les droits de la convention collective - soit après 480 heures de travail ;
– Constituer un comité paritaire en santé et sécurité du travail et instaurer de meilleures pratiques comme la déclaration obligatoire de tout accident de travail auprès de la CNESST ;
– Verser un salaire compétitif. Présentement, le salaire moyen de l’entrepôt Amazon est de 21,50 $ l’heure, très loin des comparatifs quant aux autres entrepôts syndiqués CSN qui vont de 29 $ à près de 36 $ l’heure, dans certains cas.
Négociation
À la suite de cette première rencontre, d’autres dates sont déjà prévues à la table en août, septembre et octobre.
« Nous saluons le courage et la détermination des travailleuses et des travailleurs d’Amazon, déclare le trésorier de la Fédération du commerce (FC-CSN), Michel Valiquette. Ils sont en train de marquer l’histoire et nous sommes très fiers de nous tenir à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur première convention collective. »
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