Édition du 12 novembre 2024

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Logement

L'AREQ (CSQ) presse le gouvernement d'entériner l'élargissement de la loi Françoise David

QUÉBEC, le 9 mai 2024 - L’AREQ, le mouvement des personnes retraitées CSQ, appuie le projet de loi 198 qui vise à élargir la portée de la loi Françoise David et demande au gouvernement de l’adopter sans tarder. En effet, dans le contexte actuel de pénurie de logements, il y a urgence d’agir car cette modification légale permettrait de mieux protéger les personnes ainées des évictions !

C’est donc pour faire pression sur le gouvernement que l’AREQ (CSQ) s’est présentée en point de presse aujourd’hui, aux côtés de Québec Solidaire et de quatre autres organisations défendant les droits des personnes ainées.

« En 2015, nous appuyions déjà le projet de loi 492, l’actuelle loi Françoise David. On allait encore plus loin en formulant 6 recommandations concernant la définition de la vulnérabilité, le lieu du logement et la continuité des soins et des services à domicile » explique Micheline Germain, présidente de l’AREQ. « Près de 10 ans plus tard, alors que le vieillissement de la population est bien réel, et que la pénurie de logement est pire que jamais, il est important que cette mise à jour soit faite. Ne serait-ce que pour s’adapter à l’évolution de la société québécoise ».

Le milieu de vie, essentiel au maintien de l’autonomie des aînés

C’est bien connu, l’accès à un logement décent est au centre de la vie d’un adulte. À ce point où le logement est au cœur des préoccupations de près de la moitié des gens qui consultent en psychiatrie. Le tout semble tomber sous le sens car la sécurité d’occupation, c’est-à-dire d’avoir l’assurance que nous pourrons rester dans notre logement sur une longue période, est au cœur de notre sécurité.

« Pour les personnes aînées, c’est la même chose ! Il faut savoir que la vaste majorité des personnes aînées espère pouvoir demeurer dans leur domicile, aussi longtemps que leur santé et leur revenu leur permettront. Forcer une personne aînée à quitter un logement où elle vit équivaut bien souvent à un déracinement. Et les impacts de celui-ci peuvent se révéler catastrophiques au plan de l’autonomie et de la santé » explique madame Germain.

Les femmes plus à risque

Mais aussi, le vieillissement de la population interpelle particulièrement les femmes, en raison de leur longévité et de leurs revenus plus faibles. Dans ces circonstances, le fait de pouvoir demeurer dans un logement à coût modeste revêt une importance majeure pour un grand nombre d’entre elles.

« Le gouvernement a devant lui une belle occasion d’agir dans l’intérêt des citoyens plus vulnérables, et de leur permettre de répondre à un besoin humain fondamental : se loger.

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