La porte-parole de Québec solidaire par intérim, Christine Labrie, est d’avis qu’il est possible d’adopter le projet de loi d’ici la fin de la session. « Nous avons eu des échanges avec la ministre Duranceau qui sont porteurs d’espoir pour les locataires aînés, mais le temps passe et la ministre n’a pas encore bougé. Il ne reste que quelques semaines avant la fin de la session. C’est le temps d’agir pour soulager les inquiétudes des aînés les plus vulnérables qui vivent toujours dans l’angoisse de se faire évincer. »
« Les aîné.e.s locataires sont trop souvent victimes des abus des spéculateurs immobiliers qui cherchent à les évincer de leur logement pour ensuite augmenter les loyers. J’espère que la ministre de l’Habitation va entendre la voix des organisations représentant les aîné.e.s et procéder à l’amélioration de la loi Françoise David. Nous sommes prêts à collaborer avec elle pour y arriver » souligne Andrés Fontecilla, député de Laurier-Dorion.
Réaction des groupes présents
« Les locataires aînés à faible revenu doivent être mieux protégés par les lois en place, particulièrement dans le contexte d’une crise du logement. Alors qu’il ne reste que quatre semaines de législation, il importe d’agir rapidement à ce sujet ».
– Gisèle Tassé-Goodman, présidente de la FADOQ
« L’enjeu qui nous rassemble aujourd’hui interpelle particulièrement les femmes, en raison de leur longévité et de leurs revenus plus faibles. De nos 60 000 membres, 70% sont des femmes. Nous sommes donc à même de constater que le fait de pouvoir demeurer dans un logement à coût modeste revêt une importance majeure pour un grand nombre d’entre elles. Pour plusieurs, il s’agit même d’une source d’insécurité émotionnelle autant que financière. »
– Micheline Germain, présidente de l’AREQ (CSQ)
« Nous sommes à nouveau à l’Assemblée nationale pour rappeler que les aînés les plus vulnérables ont besoin de protection. Le projet de loi 198 présente une opportunité en or pour agir rapidement. Il est donc essentiel que tous les députés et tous partis s’unissent afin d’adopter ce projet de loi qui aura un effet bénéfique pour les aînés qui sont frappés par la crise du logement actuelle. »
– Pierre Lynch, président de l’AQDR
« L’AQRP est d’avis que les évictions dans le cadre de transformation en logements locatifs standards ou de rénovations sont parfois motivées par des intentions purement financières. C’est pourquoi nous réitérons au gouvernement Legault d’élargir la loi 198 pour protéger les aînés de 65 ans et plus, qui vivent dans le même logement depuis 5 ans et plus, de continuer à vivre et vieillir dans leur chez eux, le plus longtemps possible »,
– Paul-René Roy, président provincial de l’AQRP
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