Après la centralisation des services de laboratoire prévue par le projet OPTILAB, le déplacement de professionnels des CLSC vers les groupes de médecine de famille (GMF), c’est maintenant au tour de la médecine spécialisée d’être réorganisée au détriment des services de proximité offerts dans les plus petites municipalités. « Cette fois, on ne peut pas prétendre que les patients ne seront pas affectés puisque la direction du centre intégré reconnaît que la population devra parcourir des kilomètres supplémentaires pour avoir accès à des services spécialisés », affirme la porte-parole régionale de l’APTS, Sylvie Godin.
De plus, le ministère a retiré à l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville l’autorisation de réaliser des chirurgies pour le cancer du poumon afin de les concentrer à Trois-Rivières, où la liste d’attente est déjà longue de plusieurs mois. « Quelle sera la prochaine étape ? Jusqu’où ira-t-on dans cette opération de démantèlement des services en région ?, s’interroge Sylvie Godin. On assiste à un véritable retour en arrière en matière d’accessibilité en santé et services sociaux. »