Par ailleurs, dans la foulée du dépôt du rapport de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec, la FTQ dénonce également la discrimination systémique faite à l’endroit des Premières Nations et des Inuits. « Les membres des communautés autochtones doivent avoir un accès égalitaire et en pleine confiance à tous les services de l’État. La FTQ prend acte des excuses de Québec faites à l’endroit des peuples autochtones, mais il faudra plus que des excuses. Il va falloir que le gouvernement agisse et adopte des mesures concrètes pour avancer vers une véritable réconciliation », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
Rappelons aussi qu’à l’origine du rapport du juge Viens, il y a la dénonciation de plusieurs femmes autochtones de Val-d’Or alléguant avoir été victimes de violence policière en 2015. « Nous saluons le courage de celles qui ont dénoncé les violences et déplorons que le rapport fasse si peu de place à la sécurité de femmes autochtones », souligne la vice-présidente représentant les femmes de la FTQ, Joëlle Ravary.
La violence faite aux femmes et aux filles autochtones n’est pas une vue de l’esprit. Une enquête de la GRC a déjà révélé que le taux d’homicides des femmes autochtones est au moins quatre fois supérieur à celui de toutes les autres femmes. De plus, des études révèlent que 75 % des filles autochtones âgées de moins de 18 ans ont déjà été victimes d’agression sexuelle. Cela est intolérable et doit changer.
Enfin, la population est invitée à participer à la 14e marche et vigile commémorative annuelle pour les femmes, les filles, les personnes trans et bispirituelles autochtones disparues ou assassinées, qui aura lieu ce vendredi à compter de 18 heures au Square Cabot (métro Atwater).
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