Une main de papier
s’immisce,
impaire,
dans le cloître d’un corpus,
où je strie le lexique
qui manque de radical
L’équinoxe des mots
pense giratoire
a limé tes vers.
Tu frondes le pouvoir.
Je terrorise tendre.
Aux parois de la ville,
s’écrivent leurs pantomimes.
Avant d’opacifier
le sang de nos mutineries,
j’écris sanguine
avec mes mots coupants,
juste ce qu’il faut d’espoir
pour rire dans ta bouche
des textes qui coagulent.}
Manon Ann Blanchard
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