Neish, un mécanicien maritime à la retraite de Victoria, en Colombie-Britannique, a été à bord du Marianne depuis son départ de la Suède au début du mois de mai. Lovelace, un professeur à l’Université Queen’s et un membre de la Première nation Ardoch algonquine, a embarqué à bord du Marianne le 19 juin dernier à Messine, en Sicile, son dernier port d’escale.
« Nous sommes très heureux d’accueillir au pays nos deux amis à leur retour de mission, mais nous sommes en même temps préoccupés parce que six militants suédois restent emprisonnés en Israël », dit David Heap, porte-parole de la campagne du Bateau canadien pour Gaza. « Bien entendu, nous voulons que nos amis internationaux soient libérés, mais nous voulons aussi que le monde entier exige la libération des 1.8 millions de Palestiniens de Gaza, privés de liberté de mouvement dans une véritable prison à ciel ouvert, celle de Gaza. »
Ehab Lotayef, un ingénieur et auteur de Montréal, et Christian Martel, un syndicaliste retraité de Québec, figuraient parmi les internationaux participants à la Flottille de la liberté III. Ils étaient à bord d’un autre bateau de la flottille, le Rachel, qui retourne aujourd’hui à Athènes. « Nous allons nous remettre au travail pour préparer d’autres flottilles pour continuer à défier le blocus de Gaza », dit Lotyef. « Il faut lever complètement le blocus et redonner aux Palestiniens l’ensemble de leurs droits. »