Le rapport recommande de légiférer sur les délibérations des associations étudiantes, une attaque au syndicalisme étudiant inacceptable selon l’ASSÉ. « L’ingérence gouvernementale dans les assemblées générales ne peut que nuire à la démocratie étudiante, en plus de brimer considérablement la capacité de mobilisation des étudiants et étudiantes du Québec », lance Justin Arcand, co-porte-parole de l’ASSÉ.
Par ailleurs, l’ASSÉ doute de la bonne foi du Parti Québécois envers les recommandations d’égalités des chances et de qualité d’enseignement présentes dans le rapport. « Le PQ doit faire des universités québécoises une priorité », ajoute Justin Arcand. « Après l’indexation des frais de scolarité et les coupures en recherche et en enseignement, on conçoit mal comment le gouvernement Marois compte y parvenir », conclut-il.
L’ASSÉ est une organisation de type syndical qui regroupe plus de 70 000 membres dans 35 associations étudiantes à la fois collégiales et universitaires à travers le Québec. Elle incarne aujourd’hui un agent de progrès social incontournable en matière éducation.