Le 19 février dernier, la Table des Partenaires Universitaires (TPU), qui regroupe les quatre associations nationales étudiantes, les professeurs et professeures, les chargés et chargées de cours, le personnel de soutien ainsi que les professionnels et professionnelles de recherche, prenait la position suivante :
« La TPU s’oppose à l’indexation des droits de scolarité et réclame du gouvernement du Québec de tenir à court terme un chantier structurant et d’envergure sur les conditions de vie et la contribution financière des étudiantes et des étudiants ». Outre cette position, la TPU s’est entendue sur une conception d’une gouvernance universitaire collégiale, démocratique et autonome.
Pour l’ASSÉ, l’autonomie et l’accès à l’enseignement supérieur ne sont pas négociables. En ce sens, comme de nombreux acteurs et actrices en éducation, elle défend la gratuité scolaire, de la maternelle au post-doctorat. « L’indexation des frais de scolarité, ou tout autre type de hausse, est une position qui ne rallie personne, sauf ceux et celles qui profitent de la marchandisation de l’enseignement supérieur », souligne Jérémie Bédard-Wien, porte-parole de l’Association.
Suite à la parution d’un rapport interne portant sur ses relations intersyndicales, l’ASSÉ tient également à préciser les faits. « Soyons clairs : malgré nos revendications différentes, la communauté universitaire ne pliera pas devant une énième hausse de frais de scolarité. Nous sommes sur la même longueur d’onde et nous le resterons, à l’intérieur et à l’extérieur du Sommet », conclut M. Bédard-Wien.