« Après plus d’un an de pause en raison de la crise sanitaire, on peut finalement voir pointer à l’horizon un début de reprise de l’activité touristique, explique le trésorier de la FC-CSN, Michel Valiquette. On invite les employeurs à presser le pas et à négocier rapidement pour s’assurer qu’aucun conflit de travail ne vienne plomber leur chance de tirer profit de la saison touristique qui arrive. »
Alors que les conventions collectives de la plupart des syndicats participant à la négociation coordonnée sont échues depuis plus d’un an, plusieurs employeurs ne démontrent aucun empressement à s’entendre. Certains tentent même de profiter de la crise pour sabrer les conditions de travail des salarié-es.
« On voit très bien dans la région que les touristes sont en train de revenir et que la pénurie de main-d’œuvre pousse les employeurs — notamment en restauration et en hôtellerie — à se faire concurrence pour attirer les travailleuses et les travailleurs, note la présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, Ann Gingras. La semaine dernière, plusieurs hôteliers de la région se sont d’ailleurs plaints dans les médias de la catastrophe que représente le manque de main-d’œuvre pour l’industrie. Dans ce contexte, on comprend mal les hôteliers qui demandent des reculs dans les conventions collectives. Ils se tirent carrément dans le pied. »
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