Poète, journaliste, dramaturge, fondatrice de la Bibliothèque de la ville de Montréal en 1903, pourquoi Éva Circé-Côté (1871-1949) est-elle si longtemps tombée dans l’oubli ? Peut-être parce qu’elle signait ses chroniques de pseudonymes le plus souvent masculins ; peut-être aussi parce qu’elle représentait un Québec qui ne cadre pas avec les interprétations traditionnelles. Mme Circé-Côté était libre-penseuse, iconoclaste, féministe et toute sa vie elle s’est battue pour la séparation de l’Église et de l’État, pour l’instruction publique obligatoire, gratuite et laïque, pour le sort de ce qu’on appelait « les petits » : les enfants, les travailleurs et toujours les femmes.
En plus de fournir une biographie de cette québécoise militante, ce livre analyse ses idées et sa contribution à la vie intellectuelle et culturelle du Québec de l’époque.