« La campagne que nous avons lancée en mai dernier a permis non seulement de susciter le débat dans la société, mais a aussi pris l’ampleur d’un vaste mouvement que nous comptons bien poursuivre tant qu’il n’y aura pas un salaire minimum décent au Québec », affirme le président de la FTQ, Daniel Boyer.
Rappelons que, dans le cadre de sa campagne Minimum 15 $ (site Web : minimum15.quebec), la FTQ propose un plan de hausse de 0,70 $ par année pour atteindre 15 $ l’heure le plus rapidement possible sur un horizon de 6 ans. Cette revendication s’appuie sur différentes données. Notamment, on sait qu’en dollars constants, le salaire minimum de 2016 équivaut environ à celui de la fin des années 1970 alors que, durant la même période, la richesse collective du Québec a crû considérablement.
La FTQ remet également en question la formule utilisée par le gouvernement du Québec qui fixe le salaire minimum en fonction du salaire horaire moyen. Le gouvernement amène la cible de 47 % à 50 % du salaire moyen, mais cela n’aura pas pour effet de sortir les bas salariés de la pauvreté. « Notre lutte pour le salaire minimum est une lutte sociale que nous menons au bénéfice de l’ensemble de la société québécoise et dans le but de rehausser le pouvoir d’achat et la qualité de vie des bas salariés. Parce que nous jugeons inacceptable qu’en 2016, des hommes et des femmes travaillant à temps plein n’arrivent pas à se sortir de la pauvreté », déclare Daniel Boyer.
La FTQ entend poursuivre sa campagne en faveur d’un salaire minimum décent pour toutes et tous.