Selon Mélanie Gauvin, co-porte-parole de la campagne : « La crise sanitaire actuelle a mis en lumière l’importance et le caractère indispensable de plusieurs travailleuses et travailleurs qui sont au bas de l’échelle. Ces personnes portent sur leurs épaules, et au risque de leur santé, le maintien de services essentiels à l’ensemble de la population. Le gouvernement doit reconnaître leur travail et y voir l’opportunité de bonifier leur salaire à 15$ l’heure. »
Virginie Larivière, co-porte-parole de la campagne, ajoute : « Le Québec a été la première province à se doter d’une loi visant à lutter contre la pauvreté. Nous devrions être un exemple à suivre pour les autres provinces canadiennes, mais nous traînons dernière des provinces comme l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique. Le gouvernement doit mettre un frein aux piètres conditions salariales des travailleuses et travailleurs qui sont au bas de l’échelle. Dès 2021, il doit leur offrir un salaire minimum à 15$ l’heure. Ces personnes dépendent du gouvernement pour voir leurs conditions s’améliorer ».
En 2019, l’Institut de la statistique du Québec dénombrait 747 000 emplois à bas salaire au Québec. De ce nombre, 266 100 personnes étaient rémunérées au salaire minimum. Parmi elles, 74 % occupaient un emploi permanent et 58 % étaient des femmes.
Parce que travailler au salaire minimum rime encore et toujours avec pauvreté, le gouvernement doit porter le salaire minimum à 15 $ dès le 1er mai 2021.
Les sept organisations membres de la campagne 5-10-15 sont : le Front de défense des non-syndiquéEs, le Collectif pour un Québec sans pauvreté, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).
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