« Nous avons appris que des préparatifs sérieux avaient été mis en place pour obtenir des camions-citernes des municipalités voisines en cas d’incendies. Il y aurait un risque que l’usine de traitement des eaux, qui est vétuste, ne fournisse pas assez d’eau au moment voulu », indique Martin Gingras, président du Syndicat des employé-es municipaux de la Ville de Sorel-Tracy-CSN. Ce dernier constate aussi la présence de nids de poule « géants » qui ne sont pas réparés. Il y en a même un assez grand pour contenir le président du syndicat !
Le syndicat note aussi les bris à la centrale d’approvisionnement en eau de la ville, ce qui n’augure rien de bon pour la gestion des incendies et la pression d’eau dans l’aqueduc en général.
Le maire Péloquin se traine les pieds
Malgré tous ces problèmes, le nouveau maire Patrick Péloquin, deuxième maire du même nom de famille à Sorel-Tracy, ne semble pas bien comprendre l’importance des cols bleus dans l’administration de sa ville et laisse trainer le conflit.
La négociation perdure depuis maintenant 16 mois et la ville ne bouge pratiquement pas sur la question du salaire, malgré l’inflation qui perdure. Les cols bleus ont refusé les dernières offres patronales et en attendent de nouvelles à la table de négociation les 11, 13 et 14 juillet prochains. Le médiateur sera présent à la séance du 14 juillet. « Il est temps que ça bouge et que le maire s’implique personnellement pour une fois », lance Martin Gingras.
« Il va falloir que les employeurs comprennent, même les villes, que la donne a changé. On ne peut plus offrir des augmentations anémiques et espérer s’entendre avec le syndicat et croire que l’on pourra embaucher facilement de nouveaux employé-es dans le futur », précise Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie-CSN.
Le maire répète sans cesse pendant l’assemblée du conseil de ville que les offres patronales sont de 25 % alors que la vérité de l’offre salariale est de 12,75 %. C’est totalement aberrant que notre maire désinforme la population pour ainsi nous mettre les citoyennes et les citoyens à dos alors que la seule chose que les cols bleus souhaitent c’est de retourner au travail pour maintenir et redonner les services de qualité à ceux-ci avec les conditions salariales à la hauteur du marché actuel de l’emploi.
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