La présidente de la CSQ, Louise Chabot, a profité de la tenue du conseil général de la Centrale à Sept-Îles pour inviter les 200 000 membres de son organisation syndicale, ainsi que l’ensemble de la population, à manifester leur appui envers les grévistes partout à travers le Québec.
« Ces travailleuses et travailleurs ont le courage de se battre pour défendre leurs conditions de travail et ils méritent notre plus grand soutien. La conciliation travail-famille est au cœur du litige, alors que des patrons abusifs veulent leur imposer des reculs inacceptables », dénonce Louise Chabot. Elle précise d’ailleurs que la CSQ réclame une loi-cadre à ce sujet.
La présidente de la CSQ précise que la volonté du patronat d’engranger toujours plus de profits ne devrait pas l’emporter sur le droit des travailleuses et travailleurs à bénéficier de conditions de travail qui les respectent, eux et leur famille.
Respecter le droit à la libre négociation
D’autre part, Louise Chabot demande au premier ministre, Philippe Couillard, et aux membres de son gouvernement de respecter le droit à la libre négociation des membres de la construction.
« Le droit à la négociation est un droit fondamental reconnu à plusieurs reprises par les tribunaux. C’est le devoir du gouvernement de le défendre et de le protéger. Les intérêts économiques d’une industrie ne devraient jamais avoir préséance sur les droits fondamentaux de la population, notamment des travailleuses et des travailleurs », rappelle la leader syndicale.
La présidente de la CSQ invite donc Philippe Couillard et la ministre responsable du Travail, Dominique Vien, à bien réfléchir avant de se précipiter vers le scénario de l’adoption d’une loi spéciale.
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