Aux prises avec un employeur qui refuse de retourner à la table de négociation, les pourparlers demeurent au point mort, aucune rencontre n’ayant eu lieu depuis le 22 mai dernier. Rappelons que les membres du SSPCA sont sans convention collective depuis le 13 décembre 2011.
« Au 54e jour de grève, nous sommes ici pour dénoncer l’attitude de l’employeur. Dans tout conflit, les parties peuvent adopter différentes attitudes. Ou bien elles tentent honnêtement de régler celui-ci pour rétablir des relations harmonieuses, ou bien elles laissent le différent s’enliser. L’employeur a volontairement laissé pourrir la situation et refuse toujours de revenir à la table de négociation. Il dépense une fortune en frais légaux et en frais d’agence de sécurité, ce qui alimente davantage le conflit. Chaque jour qui passe fait monter la colère et la frustration des grévistes. Pour notre part, plus que jamais, nous sommes déterminés à obtenir le respect que nous méritons et nous sommes mobilisés. Nos demandes sont légitimes et c’est ce que nous défendons ici, aujourd’hui », de souligner Éric Caron, président du SSPCA-CSN.
« Le Conseil central du Cœur du Québec appuie l’action des membres du SSPCA et soutient la lutte que ceux-ci mènent contre la multinationale Mapei. Nous savons que, chaque année, cette entreprise enregistre des profits au Québec grâce aux travailleurs qui y œuvrent tous les jours. Il va donc de soi qu’il existe un minimum de respect entre les dirigeants de celle-ci et ses salarié car, pour nous, il est question de respect élémentaire » de déclarer Loraine Dugas, vice-présidente du Conseil central du Cœur du Québec.