« La CAQ ne peut pas continuer de viser aussi bas que les libéraux de Philippe Couillard alors que la cible mondiale minimale du GIEC et de l’ONU est rendue à 45% ! En 2020, on ne peut plus se contenter d’avoir un plan de transition : il faut viser la bonne cible, pas celle qui fait l’affaire de François Legault. Il faut que le Québec coupe ses émissions d’au moins 45% dans les dix prochaines années », a martelé Mme Massé en conférence de presse mardi après-midi.
Plus de 100 pays ont répondu à l’appel du GIEC et de l’ONU en annonçant qu’ils allaient rehausser leurs cibles de réduction des GES. Plusieurs États comparables au Québec comme l’Écosse (70%) et la Finlande (55%) visent des cibles excédant 45% pour 2030.
« Les choix qu’on pose, vous et moi, ça fait une différence, mais ceux du gouvernement sont carrément déterminants pour l’avenir. Quand bien même que tout le monde se mettrait au compostage demain matin, c’est en haut qu’il faut que ça bouge - et il faut que ça bouge dès maintenant. Avec la cible de Philippe Couillard, on va attendre longtemps ! » a indiqué la responsable en matière d’environnement pour Québec solidaire, Ruba Ghazal, présente aux côtés de Mme Massé.
La CAQ doit abandonner GNL Québec et le 3e lien
Pour Manon Massé, si François Legault vise bas, c’est parce qu’il n’est pas prêt à regarder la réalité en face et à poser les gestes qui s’imposent.
« Le Québec a tout ce qu’il faut pour mettre la barre plus haut que les libéraux de Philippe Couillard, mais ça demande un courage que M. Legault ne semble pas avoir. Il doit abandonner des projets dépassés comme GNL Québec et le 3e lien, mettre une croix sur le pétrole et le gaz made in Québec une fois pour toutes et surtout, présenter un plan de transition capable de répondre à l’urgence climatique », rappelle Mme Massé.
« Plus on commence tôt, plus ce sera facile de transformer notre économie, de créer de bons emplois verts et de soutenir nos régions et nos travailleurs dans une transition juste. Plus on met la barre haute pour 2030, plus ça va être réaliste d’atteindre l’objectif de zéro émission en 2050 », a conclu Ruba Ghazal.
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