« Le message est clair, les travailleurs sont prêts à défendre leurs conditions de travail, sans aucune concession et exigent le respect. Les usines de Contrecoeur et de Longueuil sont rentables, elles servent même de référence (bench mark) à l’échelle du groupe en matière de productivité. Les profits sont au rendez-vous. Il est simplement normal que les travailleurs reçoivent une rémunération conséquente par rapport à ce qu’ils apportent à cette multinationale », fait valoir le représentant syndical Guy Gaudette.
La convention collective est arrivée à échéance hier, ce qui donne aux travailleurs et à l’employeur le droit de grève ou de lockout. Les négociations se poursuivent aujourd’hui.
Le slogan adopté par les comités de négociation : « C’est le devoir de chaque métallo de laisser en héritage plus que ce qu’il a reçu » prend tout son sens, a déclaré Steve Galibois, président de la section locale 6586 de l’usine de Contrecœur-Est.