« M. Coiteux et M. Couillard doivent être réalistes : ils ne peuvent pas demander aux employé.es de s’appauvrir. C’est exactement ce qui se passe quand on offre un gel de salaire et des miettes de pain qui ne couvriront même pas l’inflation au cours des cinq prochaines années. Comment demander aux fonctionnaires d’offrir de meilleurs services à la population en leur disant qu’elles et ils valent moins qu’avant ? », se demande la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
« Demain, des centaines de milliers d’employé.es de l’État continueront à travailler tout en sachant que leur employeur n’a pas de considération pour eux et si jamais ils et elles décident de faire la grève, il n’y aura qu’un coupable : l’intransigeance de M. Coiteux », poursuit Mme Massé
Pour Québec solidaire, le gouvernement fait preuve d’intransigeance, de manque d’ouverture et de mauvaise foi dans les négociations. « L’automne dernier, Martin Coiteux et ses collègues ont pourtant accepté à l’unanimité une motion présentée par Québec solidaire qui demandait au gouvernement de négocier de bonne foi avec ses travailleuses et travailleurs. On se rend compte aujourd’hui qu’ils sont incapables de respecter leur engagement », déplore la députée de Gouin.
« Le président du Conseil du trésor ne doit pas attendre une grève avant de faire une offre décente aux enseignantes, aux infirmières et aux autres employé.es du secteur public. Aujourd’hui, il y avait 2 500 syndiqué.es qui formaient une chaîne humaine autour de l’Assemblée nationale. Si M. Coiteux ne négocie pas de bonne foi, ils pourraient bientôt être beaucoup plus nombreux », poursuit Mme David.