« C’est parce que nos membres, des professionnelles et des techniciennes, connaissent les patients qui fréquentent le CLSC qu’elles réclament le maintien des services de proximité, a déclaré le vice-président de l’APTS, Robert Comeau. A-t-on pensé aux personnes vulnérables, âgées ou ne disposant pas de moyen de transport pour se rendre à Victoriaville ? » Le projet prévoit en effet le transfert de la radiologie à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska selon une logique de centralisation qui inquiète les personnes salariées de l’APTS.
« Aujourd’hui ce sont les services diagnostiques qui sont ramenés vers la ville centre et les consultations médicales qui sont offertes dans une clinique privée. Demain qu’est-ce que ce sera ? s’interroge Louise Laroche, la présidente locale du syndicat. Après avoir amputé progressivement les services des CLSC, c’est plus facile de les fermer complètement. Or nous croyons que l’ensemble de la mission du CLSC, incluant la prévention, doit être protégé car c’est une institution qui contribue au bien-être et au dynamisme des communautés rurales comme la nôtre. »
L’APTS observe qu’il n’y a pas que sur le territoire d’Arthabaska et de l’Érable que le gouvernement tend à retirer des ressources aux CLSC pour favoriser le développement des cliniques de médecine familiale. « On déshabille Paul pour habiller Pierre, constate Robert Comeau. Les CLSC offrent pourtant un cadre favorisant une étroite collaboration entre nos intervenants sociaux et les médecins, qui est essentielle pour assurer la continuité et la qualité des services à la population. »
Les membres de l’APTS insistent pour qu’un service de transport adapté aux besoins des gens et des mesures facilitant le stationnement à Victoriaville soient offerts aux citoyens lésés par le transfert des services.