« Ces fermetures menées par deux des plus grandes entreprises de presse écrite au Canada confirme ce que nous disions la semaine dernière. Personne n’est à l’abri de fermetures. Il y a urgence d’agir car tout l’industrie est à risque en raison de la chute des revenus publicitaires dans le secteur de la presse écrite. Il faut une aide financière immédiate aux médias et nous proposons d’instaurer un crédit d’impôt qui rembourserait une partie des investissements en capital et en main-d’oeuvre des entreprises de la presse écrite, soutient la présidente de la FNC-CSN, Pascale St-Onge. »
La FNC rencontre les députés fédéraux aujourd’hui
La présidente de la FNC-CSN était aujourd’hui à Ottawa pour convaincre les députés de tous les partis d’agir dans ce dossier. Elle sera présente toute la semaine pour proposer un ensemble de solutions à la classe politique afin d’éviter d’autres fermetures de journaux et mises à pied massives. La FNC recommande notamment que les agrégateurs étrangers de contenus (comme Facebook et Google), qui publient des nouvelles canadiennes et qui vendent des publicités destinées aux Canadiens, soient assujettis aux mêmes obligations fiscales que les fournisseurs canadiens. L’iniquité fiscale au détriment des entreprises canadiennes, nuit à nos entreprises de presse.
Depuis lundi dernier, la FNC-CSN demande aux citoyens de signer une lettre au gouvernement Trudeau pour soutenir les médias écrits à l’adresse suivante : http://www.fncom.org/presse-ecrite-peril/
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