Alors qu’un camp citoyen s’oppose aux activités d’exploration de Junex aux abords de son site Galt, la députée, qui s’est rendue plusieurs fois dans la région, rappelle que ces activités d’exploration sont rendues possibles grâce à l’argent des Québécois et Québécoises. « En annulant l’entente avec Junex pour l’exploration pétrolière sur Anticosti, le gouvernement a versé rubis sur l’ongle des millions à la pétrolière cet été. C’est cet argent qui menace maintenant le territoire gaspésien. Si ces millions avaient été versés directement aux initiatives régionales de tourisme ou de pêche par exemple, nous n’en serions pas là ! Encore une fois, c’est l’irresponsabilité du gouvernement qui enrichit les pétrolières et détruit notre territoire », martèle Mme Massé.
La députée souligne qu’il n’y a pas eu de consultation sur les activités d’exploration pétrolière de Junex au site Galt. « Aujourd’hui, nous en sommes là. Des groupes environnementaux et des citoyen.nes organisent des camps de protestation. Le gouvernement n’a que lui à blâmer dans cette situation qui ne rime pas avec acceptabilité sociale », continue-t-elle.
« Plusieurs indices peuvent nous laisser penser que le projet de Junex nécessitera l’utilisation de la fracturation, un mode d’exploitation non conventionnel du pétrole. Ce projet met à risque les sources d’eau potable de la pointe de la péninsule, qui sont majeures pour les activités économiques et traditionnelles régionales. Si Philippe Couillard avait à cœur le Québec et les Québécois.es et non uniquement ses amis des pétrolières, il interdirait clairement la fracturation hydraulique et cesserait toute injection de fonds publics dans les énergies fossiles », termine Mme Massé.
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