« C’est certain qu’il y a une grande partie de leur savoir-faire dans cet avion. On doit le souligner et en être fiers. Nous contribuons au développement de cette industrie en la maintenant à la fine pointe de l’innovation, ce qui nous permet de nous démarquer de la compétition », a indiqué Renaud Gagné, directeur québécois du syndicat Unifor.
Tout le projet des Global tient à cœur au syndicat Unifor « puisque cela consolide les emplois de nos membres tout en assurant du même coup une croissance », a expliqué M. Gagné.
À l’automne 2017, lorsque Bombardier avait annoncé l’installation de la production des avions de la série 7000 à Montréal, Unifor s’était d’ailleurs réjoui de la nouvelle. « Nous avions à l’époque une centaine de membres sur la liste de rappel, c’est dire combien la situation a changé en peu de temps », a rappelé le dirigeant syndical.
Unifor, qui représente plus de 11 000 membres dans le secteur de l’aérospatiale, se préoccupe depuis longtemps des emplois et de la vitalité économique de cette industrie. Dans une politique adoptée au sein de ses instances sur le sujet, Unifor rappelle l’importance de maintenir l’expertise non seulement en recherche et développement, mais aussi au niveau de la production. « La réalisation de ce premier avion fait la démonstration de l’expertise et du savoir-faire de nos membres et plus largement de la main-d’œuvre québécoise », a conclu Bruno Audet, président de l’unité Bombardier au sein de la section locale 62.
Le syndicat Unifor représente environ 2 100 membres qui travaillent sur les Global (5000, 6500 et 7500) chez Bombardier. Dans le secteur aérospatial, Unifor représente 11 000 au Canada dont 6 500 au Québec uniquement qui travaillent chez Bombardier, Pratt & Whitney, Héroux Devtek, CMC Électronique, Avior, etc.
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