« C’est un jour triste pour les travailleurs ontariens. Au lieu d’aider les parties à trouver un accord juste à la table de négociations, le premier ministre déclenche une attaque nucléaire. Dans ce contexte, comment un travailleur ontarien peut-il s’attendre à ce que son employeur négocie de bonne foi ? Aucun employeur ne négociera de bonne foi s’il sait que le gouvernement dispose d’un projet de loi de retour au travail et qu’il entend s’en servir », a déclaré le président national du SCFP, Mark Hancock.
« Si le gouvernement de l’Ontario n’arrête pas de s’en prendre aux droits des travailleurs, le SCFP et ses 258 000 membres à travers la province se mobiliseront pour faire respecter leurs droits constitutionnels », a ajouté le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury.
Le SCFP estime qu’on ne devrait pas punir les travailleurs qui exercent leur droit à la négociation collective libre et juste, un droit garanti par la constitution. Le gouvernement Ford aurait plutôt dû s’employer à faciliter la reprise des négociations. Encore une fois, le prétendu « gouvernement du peuple » s’est rangé sans hésiter et sans attendre du côté de l’employeur.
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