« Les étudiants et étudiantes du Québec pensent qu’une démocratie digne de ce nom doit au moins, représenter la voix des deux tiers de la population québécoise et de la moitié de la population canadienne, c’est-à-dire la voix des gens qui, chez nous, s’opposent à cet oléoduc », déclare la porte-parole Amina Moustaqim-Barrette. « Nous exigeons qu’au moins l’un des trois principaux partis fédéraux représente cette position majoritaire. »
Le but de cette campagne est de forcer le NPD ou le PLC, ou les deux partis, à changer leur position au sujet de cet oléoduc avant la campagne électorale de cette année.
« En tant qu’étudiants et étudiantes, quand les scientifiques parlent d’une seule et même voix, nous écoutons », rajoute le porte-parole Anthony Garoufalis-Auger. « Selon les dernières études, 85% du pétrole des sables bitumineux doit rester dans le sol. Chose impossible si l’on va de l’avant avec Énergie Est. »
« Nos dirigeants nous ont abandonnés, mais nous ne les laisserons pas détruire la planète sans nous battre », poursuit Moustaqim-Barrette. « Ce n’est pas une question de politique, c’est une question de survie. »
La coalition mise sur la désobéissance civile et l’action directe non-violente pour confronter tout parti politique appuyant Énergie Est.
« Nous utiliserons cet argent pour talonner tout politicien, toute politicienne qui fera campagne au Québec. Nous serons sur leur chemin. Il est grand temps que les partis qui ne font rien de substantiel contre les changements climatiques en paient le prix », conclut Garoufalis-Auger.
La campagne et le vidéo promotionnel l’accompagnant sont accessibles au : http://igg.me/at/CoalitionECO
