« Si tous ces gens sont dans la rue, c’est parce que Philippe Couillard et son ministre Martin Coiteux ne leur prêtent aucune écoute. Se mobiliser et manifester son mécontentement sont souvent les seuls moyens qui restent quand le gouvernement ignore et méprise les revendications de la population. Nous l’avons dit à plusieurs reprises, Québec solidaire est tous les jours aux côtés des citoyen.nes qui se mobilisent contre ce projet libéral destructeur, dans toutes les régions. En Chambre comme dans la rue, QS continuera de défendre la voix de celles et ceux qui refusent de se laisser écraser par le rouleau compresseur libéral », explique la députée solidaire Manon Massé.
Moins d’un an après son retour au pouvoir, le gouvernement libéral continue d’accumuler les compressions, les hausses de tarifs et de taxes. « Des coupes dans les services fauniques ou au Conseil du statut de la femme, des compressions majeures dans les établissements d’éducation, dans le réseau de la santé, dans l’aide aux devoirs, dans les services pour les personnes handicapées, dans le logement social, dans les ententes avec les villes, dans l’aide sociale, dans les régimes de retraite, le développement économique, etc. Ça donne mal au cœur ! », souligne la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
À l’instar de l’économiste Pierre Fortin, Québec solidaire est d’avis que le Québec est un champion de l’austérité. « Tous les partis politiques à l’Assemblée nationale souhaitent que les finances publiques soient équilibrées, notre parti également. Mais la médecine préconisée par le gouvernement libéral, l’austérité, est loin d’être réparatrice. Cela s’apparente davantage à du poison », explique Mme Massé.
« C’est extrêmement cheap de s’attaquer à tout le filet social du Québec tout en refusant d’augmenter les impôts des grandes entreprises, en leur accordant même des congés fiscaux comme l’a fait cette semaine le ministre Leitão et de manipuler les chiffres des déficits des régimes de retraite municipaux en simultané ! », conclut la députée solidaire.
