Le SFPQ rappelle l’importance de maintenir une présence régionale pour cet organisme : « Le personnel dans ces bureaux régionaux sont les yeux et les oreilles du CSF pour s’assurer que ses avis, ses recherches et ses mémoires reflètent la réalité des femmes partout sur le territoire québécois », déplore la vice-présidente du SFPQ, Denise Boileau.
Le SFPQ constate d’ailleurs que la qualité des services publics en région et leur accessibilité s’effritent rapidement en ces temps d’austérité. La fermeture des bureaux du CSF s’ajoute à celle du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et du ministère de l’Immigration, de la diversité et de l’inclusion (MIDI). « Plutôt que de faire preuve de mépris envers les régions, le gouvernement Couillard doit agir de façon responsable pour assurer l’accès à des services publics de proximité partout. Il s’agit d’une iniquité flagrante pour certaines régions et une attaque directe aux capacités d’influence des Québécoises. Les mesures d’austérité entraînent ainsi un système à deux vitesses entre les grands centres et le reste de la province », insiste Mme Boileau.
Plutôt que d’effectuer des coupes aveugles dans les services publics, le SFPQ réclame du gouvernement libéral qu’il démontre du courage en s’attaquant à la colonne des revenus. Des solutions sont à portée de main pour mieux financer nos services publics, sans alourdir le fardeau fiscal des familles à faibles revenus et celles de la classe moyenne : la lutte contre l’évitement fiscal, la réduction des avantages fiscaux consentis aux banques et aux grandes entreprises ainsi que l’achat centralisé de médicaments en sont quelques-unes.