« Il est plus que temps que le gouvernement passe à l’action avec des solutions porteuses en matière d’éducation. C’est tout le travail positif des dernières années qui est grandement compromis par les compressions aveugles en éducation et dans les régions, de même que dans les outils de concertation pour le développement des communautés », dénonce Louise Chabot, présidente de la CSQ.
Répondre aux réalités des régions pour mieux soutenir les jeunes
Depuis 2008, on observe au Québec un mouvement de fond important, une mobilisation de plus en plus grande pour soutenir la persévérance et la réussite des jeunes dans toutes les régions. On reconnaît que l’école ne peut être seule pour relever ce défi, que c’est l’affaire de tous et que les solutions proposées doivent tenir compte des particularités des milieux. « On sait bien que les réalités sont différentes d’une région à l’autre et qu’on a besoin de solutions adaptées à chacune. Pour appuyer les jeunes des régions, nous devons répondre à leurs besoins, et le faire en tenant compte des spécificités régionales », souligne la présidente de la CSQ.
Ainsi, les projets portés par les Conférences régionales des élus (CRÉ) visaient justement à répondre aux diverses problématiques régionales. Pour la CSQ, avec la disparition des CRÉ, c’est toute une dynamique de concertation et de solutions qu’on a mis des années à construire qui est en péril.