Cette curieuse décision démontre que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (le CRTC) est totalement désorganisé et incohérent, comme en font preuve les nombreuses opinions dissidentes ou concordantes qui accompagnent la décision majoritaire des membres du Conseil.
Il est désolant de voir, encore une fois, le Conseil asséner un dur coup au diffuseur public qu’est CBC/Radio-Canada, qui a pourtant fait la démonstration de l’utilité du Fonds au cours des années. « Je m’attendais à un niveau de réflexion plus profond et à une plus grande préoccupation du Conseil concernant la situation du diffuseur public » de poursuivre M. Levasseur. La fin du FAPL pourrait avoir des conséquences néfastes sur les émissions produites en région et le personnel de ces stations régionales.
En conclusion, il s’agit encore une fois d’une décision idéologique qui reflète la pensée dominante de ce gouvernement conservateur. Le Conseil s’est simplement plié à la volonté des grands consortiums de distribution, au détriment des citoyens. Cela n’augure rien de bon pour le renouvellement des licences de la Société Radio-Canada à l’automne.
Le SCRC représente environ 1 800 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la CSN. Le Syndicat est intervenu devant le CRTC et a soumis un mémoire en appui au FAP