« Ça fait des années que les producteurs en serre demandent des tarifs plus compétitifs et un meilleur accès aux programmes offerts, alors il était temps que ça bouge ! Mais ça reste un pas timide, parce que la réalité, c’est que plusieurs producteurs n’ont même pas accès à l’hydroélectricité et doivent encore chauffer leurs serres avec des combustibles fossiles. Ils ne pourront pas bénéficier de ce tarif réduit. Pour corriger cette iniquité entre les producteurs serricoles des différentes régions du Québec, le gouvernement doit s’engager à élargir le réseau d’électricité triphasée dans l’ensemble des régions mal desservies et à bonifier l’enveloppe budgétaire dédiée à la réalisation des projets d’extension prévus dans le plan d’action de la Politique énergétique 2030. C’est nécessaire pour diminuer l’utilisation des énergies fossiles et notre dépendance à l’Ouest canadien », a déclaré la députée de Sherbrooke et responsable solidaire en matière de développement et de la vitalité des territoires, Christine Labrie
« Par ailleurs, des gros projets polluants comme GNL Québec pourront continuer à profiter de tarifs électriques préférentiels plus avantageux que celui qu’on offre à nos producteurs et productrices agricoles. C’est gênant ! », a ajouté Christine Labrie
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