« L’état de décrépitude de nos écoles publiques à Montréal a atteint un point critique. Le premier ministre l’a répété dans son discours inaugural : l’éducation est sa priorité numéro un. J’espère qu’aujourd’hui, M. Legault entendra le cri du coeur que toute la classe politique montréalaise est en train de lui envoyer : la priorité, elle est là et elle est urgente. Si le gouvernement n’agit pas maintenant, c’est une génération entière qui sera abandonnée au délabrement, aux moisissures et aux classes modulaires », a martelé M. Marissal.
À l’heure actuelle, près de 90% des bâtiments de la CSDM, qui sont âgés en moyenne de 65 ans, sont considérés comme étant « en mauvais état » ou « en très mauvais état » et nécessitent des besoins urgents en rénovation. Outre les graves problèmes de salubrité, le manque criant de salles de classe est aussi alarmant, selon le député de Rosemont.
« 160 % : c’est le taux d’occupation de certaines écoles de Montréal. Dans ma circonscription seulement, il manque 50 classes primaires à l’heure où on se parle. Résultat : des jeunes de Rosemont se retrouvent à étudier dans des roulottes en gyproc. Et ça n’est pas plus reluisant ailleurs à Montréal, puisque sur le seul territoire de la CSDM, on dénombre plus de 91 classes modulaires. Comment le personnel enseignant est censé faire son travail dans des conditions pareilles ? Comment les élèves sont censés réussir dans des écoles qui tombent littéralement en ruine ? » a-t-il déploré.
« La CSDM estime que construire, rénover et entretenir ses bâtiments coûtera jusqu’à 1,3 milliard $. Et que prévoit la CAQ ? 1,2 milliard pour tout le Québec. Ce n’est pas sérieux. Si l’éducation est vraiment la priorité du gouvernement, les ministres Roberge et Rouleau doivent présenter au plus vite un plan de redressement qui vienne avec des vrais moyens pour combler le retard accumulé par les gouvernements précédents », a conclu Vincent Marissal.
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