Au point d’avoir inventé les « working poors », ces travailleurs pauvres (1 travailleur sur 4 aux États-Unis gagnant moins de 8 $/h, en majorité des femmes) qui doivent combiner les emplois à temps partiel pour survivre et... alléger le taux de chômage si bas qu’admire monsieur Bouchard. Du coup, ils ont une qualité de vie exécrable. Ils sont privés d’avantages sociaux, n’ont presque plus de loisirs, de vacances, de vie couple et de vie familiale.
Mais ils sont productifs. On me dira bien sûr que ce n’est pas de ça dont on parle... Pas plus qu’on ne parle du travail intense que font ces « bâtisseurs » qui brassent des grosses affaires. Ceux qui s’ingénient à échapper au fisc et à leur responsabilité sociale, en plus de participer à la spéculation financière qui menace nos sociétés bien plus que le supposé immobilisme québécois.
Monsieur Bouchard, à mes yeux, fait partie de ceux qui travaillent effectivement très fort pour cacher ces vérités à la population du Québec.