La FIQ se questionne sur le moment choisi par le gouvernement pour abolir l’institution du Commissaire qui relevait pourtant directement de l’Assemblée nationale. « Comme par hasard, on annonce l’abolition du Commissaire au moment même où celui-ci entreprenait des travaux sur la révision du mode de rémunération des médecins, le Régime des plaintes et l’hébergement de nos personnes âgées. Considérant l’omerta qui sévit dans le réseau de la santé, peut-on vraiment penser que le ministre est apte à analyser objectivement le Régimes des plaintes de son propre ministère ? », a ajouté Régine Laurent.
« Nous avons une rencontre de prévue avec le Commissaire le 30 mars prochain. Nous espérons pouvoir échanger sur ses travaux qui sont d’une importance capitale pour évaluer en toute indépendance la performance de notre réseau de la santé. Nous espérons que le premier ministre, qui a lui-même créé l’institution du Commissaire en 2005, ramène son ministre à l’ordre et revienne sur cette décision absurde », a conclu la présidente de la FIQ.