Édition du 17 décembre 2024

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Garderies

Deuxième entente collective des responsables d'un service de garde - Impasse à la table de négociation : Une quatrième journée de grève est annoncée par les RSG de la FIPEQ-CSQ

MONTRÉAL, le 10 nov. 2014 - Les 13 600 responsables d’un service de garde en milieu familial (RSG) de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), se mobiliseront de nouveau le 1er décembre prochain et tiendront une quatrième journée de grève nationale à travers le Québec.

État des négociations

« Contrairement à ce qui est sous-entendu par la ministre Charbonneau, nous vivons présentement un blocage à la table de négociation et il y a un refus catégorique de la part du ministère à considérer les véritables enjeux de cette négociation, soutient Mme Kathleen Courville, présidente de la FIPEQ-CSQ.

Les libéraux ne respectent même pas leur propre loi qui commande une rémunération juste et équitable en fonction de l’emploi comparable », réitère Mme Courville.
La FIPEQ-CSQ avance que le ministère de la Famille refuse de procéder à l’évaluation de l’emploi et, au surplus, de soumettre le dossier à un arbitre en cas de désaccord. Elle dénonce aussi le fait qu’il n’y ait aucun argumentaire valable apporté par le ministère de la Famille pour justifier son refus de faire correctement l’exercice d’évaluation de l’emploi des RSG.

Mécontentement des RSG

Les RSG de la FIPEQ-CSQ ont lancé un message clair à madame Charbonneau en se mobilisant massivement à travers le Québec au cours d’une série de grèves rotatives durant la semaine du 10 au 17 octobre et lors des grands rassemblements du 20 octobre dernier. Des manifestations de plusieurs milliers de RSG ont pris place à travers la province.

« Malgré les faits, les libéraux ne veulent pas négocier et ils ignorent les RSG du Québec par leur attitude à la table de négociation. C’est 13 600 femmes qui sont en colère contre la ministre de la Famille, soutient Kathleen Courville.

En plus de ne pas reconnaître la réelle valeur du travail des RSG, les libéraux poussent l’odieux jusqu’à aller chercher l’argent dans les poches des familles pour renflouer leur coffre sans réinvestir dans le réseau public des services éducatifs de qualité », conclut-elle.

Rappelons que les 13 600 RSG de la FIPEQ-CSQ sont en discussion depuis le 15 octobre 2013 et qu’elles ont déposé leurs demandes monétaires le 13 juin dernier. Les discussions sur les sujets prioritaires, notamment la reconnaissance des heures réellement travaillées, soit 50 par semaine, sont au cœur des litiges.

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