« Il est invraisemblable que les gouvernements colonisateurs continuent en 2015 d’imposer leur loi sans égard aux titres et droits ancestraux et issus de traités des Premières Nations, et qu’ils osent le faire au beau milieu de la Capitale du Canada, où sont situés les institutions chargées de faire respecter les engagements de la Couronne ! », affirme Ghislain Picard, chef de l’APNQL.
Le chef Picard réagissait ainsi au projet de développement domiciliaire annoncé sur un territoire de tout temps sacré pour la nation anishnabe-algonquine, incluant les îles maintenant nommées Albert et Victoria, régulièrement utilisées à des fins cérémoniales par les Premières Nations.
L’APNQL exige que les gouvernements qui se sont appropriés ces territoires s’entendent avec les Premières Nations d’abord pour en assurer la protection, et ensuite pour en déterminer un usage respectueux et bénéfique à tous.