Nous sommes des professeur-e-s des universités et collèges du Québec.
Alors que des collègues de l’UQO sont arrêté-e-s, alors que nos
institutions subissent une occupation policière, alors que des
professeurs de l’UdeM se font dire comment faire leur travail par des
agents de sécurité, on ose nous demander, entre expulsions, amendes et
matraques, de condamner la prétendue violence du mouvement étudiant.
Sachez que si des injonctions devaient s’imposer également dans nos
institutions, nous refuserions d’obtempérer, désobéissant ainsi à la
loi.
C’est pourquoi, par souci d’économie d’essence et de travail, nous vous
demandons de nous arrêter immédiatement !