Le syndicat représente plus de 1 700 employées et employés de l’Université McGill offrant des services de soutien aux étudiants : affaires étudiantes, inscription, laboratoires et gestion des résidences. La semaine dernière, les travailleuses et les travailleurs ont donné à leur syndicat un solide mandat de grève, devant le refus de l’Université de négocier un contrat de travail décent.
« Nous avons à cœur les intérêts des étudiants et du personnel de l’Université McGill, déclare le président de la MUNACA, Kevin Whittaker. Contrairement à d’autres universités québécoises, McGill n’offre aucune protection concernant les régimes de retraite et d’avantages sociaux. Il est temps que l’Université valorise notre dévouement et notre contribution à la qualité de vie des étudiants de McGill. »
Les employés de McGill n’ont pas droit non plus à une échelle de rémunération convenable, comme c’est le cas dans d’autres universités de Montréal. Ils doivent attendre plus de 35 ans avant d’atteindre l’échelon supérieur. Ce que l’employeur propose est en réalité un recul par rapport aux dispositions actuelles de leur convention collective.
Les négociations ont commencé en décembre 2010. L’Alliance de la Fonction publique du Canada est le syndicat qui représente les membres de la MUNACA.
Les travailleuses et les travailleurs tiennent aujourd’hui une manifestation, de 12 h 15 à 13 h, devant le pavillon James (administration) du campus McGill. D’autres syndicats et associations d’employés du milieu universitaire se joindront à eux.