À la suite de sorties médiatiques syndicales l’employeur a informé les médias qu’il tiendrait une conférence de presse vers le 14 mars pour annoncer son plan de rétention. Les quatre syndicats qui représentent les salarié(e)s de l’institution sont toujours en attente d’une invitation afin de pouvoir présenter leurs pistes de solution.
Mais, le CIUSSS de l’Estrie - CHUS, encore une fois, ne semble pas vouloir tenir compte des propositions syndicales.
Chez l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) de l’Estrie, on dénombre plus de 1000 départs au cours des deux dernières années, une situation qui risque de s’aggraver compte tenu des mesures rébarbatives que prend le CIUSSS de l’Estrie - CHUS, notamment le refus d’accorder plusieurs congés ainsi qu’une réduction des quotas de vacances.
À la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), ce sont plus de 800 professionnels(les) qui manqueront à l’appel au cours de la période estivale. Malgré ce constat accablant, le nombre d’heures supplémentaires continue d’augmenter et les choix de vacances demeurent peu alléchants, accentuant ainsi les insatisfactions au travail et la hausse des départs de professionnel(le)s en soins de l’établissement.
Au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 4475), lequel représente plus de 6000 syndiqué(e)s, ce sont plus de 1300 qui ont démissionné en 2021, soit près de 23 % de ses membres.
Pourtant, des solutions pour atténuer ces démissions massives existent. Pensons notamment à l’amélioration des outils de dotation et l’implantation d’horaires atypiques tels que l’horaire de douze heures et la mise en place de mesures structurantes d’attraction et de rétention du personnel.
L’année 2022 ne s’annonce donc guère meilleure en ce qui concerne la rétention du personnel du CIUSSS de l’Estrie - CHUS.
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