« Denis Coderre, avec son directeur général Alain Marcoux, se moquent des travailleurs qui sont au service des Montréalais. Ils se moquent donc des contribuables qui lui ont donné la responsabilité de négocier de bonne foi avec ces travailleurs. Les cols blancs sont sans contrat de travail depuis maintenant quatre ans. C’est honteux pour une grande ville » a déclaré Alain Fugère, président du Syndicat des cols blancs de la Ville de Montréal. « Mais au bout de la ligne, Denis Coderre est le seul responsable d’un conflit de travail majeur à la Ville de Montréal. Il a refusé d’entamer des discussions sérieuses et fructueuses avec le syndicat. Nous sommes donc à la veille de ce conflit majeur ».
Pour savoir quels services seront touchés quel jour, il est possible de consulter le calendrier détaillé de la grève rotative à http://bit.ly/1Oy6Yq7
En plus de la grève tournante, les cols blancs n’effectueront aucun travail en heures supplémentaires durant toute cette période. Par contre, ils assureront tous les services essentiels prescrits par la loi.
« Il est plus que temps que la Ville démontre plus de respect envers ses employés et qu’elle laisse tomber ses demandes excessives qui visent notamment à appauvrir ses travailleurs d’un bord et privatiser l’ensemble des services de l’autre », a ajouté le président du syndicat.
En effet, la Ville veut éliminer toutes les balises en matière de sous-traitance et réduire la rémunération globale des cols blancs de 12 à 14 %.
Depuis le 15 janvier, les parties sont devant un conciliateur nommé par le Ministère du travail de l’emploi et solidarité social (MTESS) afin de tenter de dénouer l’impasse dans les négociations.