Charcuter les programmes sociaux, nier le droit à la contestation et mettre en danger la santé et la vie des personnes les plus précaires, le plan du gouvernement péquiste actuellement imposé à la population ne diffère guère des mesures d’austérité décidées par son prédécesseur libéral. « Il est inacceptable que la ministre Maltais souhaite couper ne serait-ce qu’un seul dollar des prestations d’aide sociale, déjà au tiers du seuil de faible revenu selon Statistique Canada. Après les étudiants, les garderies, les personnes à l’aide sociale, ce sera qui ? Il est temps d’y mettre un terme ! » s’exclame Marie-Christine Latte, porte-parole de l’Organisation Populaire des Droits Sociaux. « Le loyer moyen d’un trois et demi à Montréal, l’année dernière, était d’environ 646 $ par mois. Avec les montants actuels d’aide sociale, c’est déjà un pari impossible. L’ensemble de la population doit être solidaire de cette lutte », ajoute Marie-José Corriveau, porte-parole du FRAPRU. Une personne à l’aide sociale considérée sans contrainte à l’emploi reçoit actuellement un chèque mensuel de 604 dollars.
Multiplions la contestation contre l’austérité qu’on veut nous imposer ! Non aux coupures, à la répression et aux préjugés !