« La consigne sur le verre et le plastique est une étape majeure vers une meilleure gestion de nos matières résiduelles. Ça fait plus de cinq ans que Québec solidaire rue dans les brancards pour l’obtenir. C’est une grande victoire et on est extrêmement fier du rôle qu’on a joué dans cette réforme », se réjouit Mme Ghazal, qui est à l’origine du mandat d’initiative qui a eu lieu l’été dernier sur cet enjeu.
« Maintenant, le ministre doit s’attaquer à tout le système de gestion des matières résiduelles, parce que la consigne à elle seule, aussi importante soit-elle, ne réglera pas la crise du recyclage qui dure depuis beaucoup trop longtemps. Des solutions, il y en a : réduire à la source le suremballage, remettre en question la collecte pêle-mêle ou adopter une loi-cadre sur l’économie circulaire pour créer un marché local, par exemple. Or, pour y arriver, il faut que le Québec se dote d’une vision globale de la gestion de ses déchets », ajoute-t-elle.
Recyc-Québec doit s’expliquer
Pour la députée solidaire, il faut maintenant faire avec le recyclage ce qui a été fait avec la consigne : aller à la source du problème. Mme Ghazal souhaite que la PDG de RECYC-QUÉBEC, Sonia Gagnon, vienne répondre aux questions des élu-es pour comprendre ce qui ne fonctionne pas dans le système de recyclage au Québec.
« Qu’est-ce qui ne fonctionne pas avec RECYC-QUÉBEC ? Est-ce un manque de ressources, un manque de pouvoir ou des problèmes internes ? Sont-ils trop influencés par l’industrie de l’emballage ? On veut comprendre pourquoi ils ont autant manqué de leadership dans le dossier du recyclage, alors que c’est pourtant leur mandat. Le ministre doit voir ce qui ne marche pas et faire les changements qui s’imposent à RECYC-QUÉBEC pour venir à bout de cette crise », conclut Ruba Ghazal.
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