« Nous sommes à 100% derrière nos membres chez Silicium qui se battent contre une compagnie américaine qui tente de les casser. Aujourd’hui, réunis avec l’ensemble des membres de notre nouvelle organisation, Unifor, nous sommes plus forts et encore plus déterminés que jamais. Cette donation en est un bel exemple », a déclaré Michel Ouimet, directeur québécois d’Unifor.
Rappelons que la compagnie Silicium Québec a décrété un lock-out en pleine nuit le 3 mai dernier jetant à la rue, du même coup, les 145 salariés. Tout au long des négociations, l’employeur s’est montré intransigeant en demandant une série de concessions majeures. Pour le syndicat, ces demandes n’ont aucune raison d’être puisque l’usine est rentable.
Au nombre de ces nombreuses demandes patronales, mentionnons : diminution des salaires de 20% ; exigence de permettre la sous-traitance un peu partout dans l’usine ce qui affecterait au moins 30 emplois, retrait du régime de retraite à prestation déterminée, diminution de la contribution de l’employeur au régime d’assurance de 100% à 50%, etc.
Depuis le déclenchement du conflit, la Commission des relations du travail (CRT) a confirmé que la compagnie avait recours à des briseurs de grève en contravention de la loi.