« C’est une belle occasion de réfléchir ensemble sur les défis qui attendent le secteur minier et ce que ça implique pour la défense des intérêts de nos membres. Alors que la transition énergétique est amorcée et que l’heure est à la réduction des émissions de GES, le secteur minier est en pleine effervescence. Les mines ont un rôle majeur à jouer dans cette transition et c’est important pour nous de suivre ces tendances », explique le directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux.
L’événement a réuni environ 200 syndicalistes de partout en Amérique du Nord, provenant du Syndicat des Métallos (United Steelworkers). Outre des leaders syndicaux du secteur minier, notons que des représentants d’employeurs figuraient aussi parmi les conférenciers ainsi que des spécialistes du secteur minier et de la transition énergétique.
« Comme syndicalistes, c’est important de suivre l’évolution du secteur dans lequel nous négocions, et même d’anticiper sur ce qui s’en vient. Il a été question, entre autres, des tendances d’avenir de l’industrie minière, que ce soit l’automatisation, la responsabilité sociale des entreprises, la présence accrue des femmes dans l’industrie ou les tendances de l’économie à l’échelle de la planète », explique le coordonnateur des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre.
Son collègue de la région Nord/Nord-Ouest, Benoît Locas, dont le territoire englobe des mines du Nord-du-Québec et de l’Abitibi, est lui aussi énergisé au terme de la conférence. « C’est passionnant de rencontrer les syndicalistes d’autres régions de l’Amérique du Nord, qui ont souvent les mêmes employeurs que ceux avec qui nous négocions. On a pu échanger sur des sujets communs, comme nos stratégies de négociation, la santé et sécurité, ou encore la responsabilité sociale des entreprises minières. »
Un message, un commentaire ?