Les membres de l’Association des travailleurs et travailleuses d’agence de placement (ATTAP) appréhendent avec pessimisme la réforme qui sera mise sur la table dans les prochains jours par le Ministère du Travail. En effet, il n’y a pas eu de processus de consultation pertinent quant à leurs préoccupations concernant la réforme et plusieurs ont l’impression que leurs voix ne sont jamais prises au sérieux. L’ATTAP, dont les membres sont principalement des immigrant-e-s, fait pression sur le gouvernement du Québec depuis 2010 afin que des changements significatifs soient apportés aux Normes du Travail.
Selon la Direction de la santé publique, entre 2009 et 2015, l’emploi temporaire a crû trois fois plus rapidement que l’emploi permanent, au Québec ainsi que dans le reste du Canada.
Selon Jacques Dago, porte-parole de l’ATTAP, « Une force de travail principalement composée d’immigrant-e-s se retrouve prise dans le piège du travail temporaire par l’intermédiaire d’agences de placement à cause de l’absence d’encadrement et de réformes. Elles et ils reçoivent de bas salaires, travaillent dans des environnements dangereux et sont, de manière générale, exploité-e-s. Leurs demandes ne sont jamais entendues. »
Quoi :
Conférence de presse
Quand :
Mardi 20 mars, 10h00
Où :
Centre des travailleurs et travailleuses immigrants
4755 avenue Van Horne, suite 110, Montréal
Qui :
Jacques Dago (porte-parole, ATTAP) ; David Bachand (bénévole pour le CTI, membre de ATTAP), Jean Ronal Macius (travailleur d’agence de placement), and Margharita (travailleuse d’agence de placement).
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