Les soins spirituels sont pourtant considérés par la Loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSS) comme faisant partie des soins essentiels devant être offerts à la population. « Encore une fois, ce sont les personnes les plus vulnérables qui écopent, ainsi que leur famille, dénonce Carolle Dubé. Les intervenants en soins spirituels offrent un service unique et irremplaçable aux croyants de toutes les religions et à ceux qui désirent se confier à une personne qui a fait de la compassion son métier. »
Les intervenants en soins spirituels ont des responsabilités multiples, qui demandent du doigté et une connaissance fine de la spiritualité humaine. En plus d’administrer les sacrements, ils offrent du soutien aux proches, organisent des activités de pastorale et participent, au sein des équipes multidisciplinaires, à l’élaboration des plans d’intervention. Ils sont également de plus en plus consultés sur des questions éthiques concernant les soins de fin de vie. « Ce sont des travailleurs de l’ombre, qui font leur métier discrètement. C’est la nature même de leur travail, rappelle la présidente de l’APTS. M. Barrette, ce n’est pas une raison pour sous-estimer leur importance, qui est capitale. »