Pourtant, trop souvent, le manque de places dans le réseau des CPE/BC empêche des enfants vulnérables d’être priorisés, alors qu’ils ont le plus besoin d’interventions intenses, précoces et constantes. Les places actuellement réservées aux enfants faisant l’objet d’un signalement pourraient être mieux utilisées et bonifiées selon les besoins locaux, avec des critères d’accessibilités élargis. Plus encore : la famille d’accueil devrait pouvoir signer une entente de service pour maintenir l’enfant dans son milieu de garde.
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Citation
« Les CPE/BC sont en première ligne auprès des enfants et de leur famille ; ils les accueillent, les observent et les soutiennent tous les jours. Ils combinent vigilance et complicité, et agissent de façon précoce, intense et prolongée. Nulle part ailleurs, les familles ne trouveront un milieu de vie aussi quotidien, familier, où ils sont accueillis sans jugement et avec bienveillance. Autant pour les enfants que pour les parents, il faut miser sur cette relation solide et privilégiée entre eux et notre réseau. Il faut accentuer le développement des places en CPE/BC, » a déclaré Geneviève Bélisle, directrice générale de l’AQCPE.
Recommandations
Parmi les recommandations principales de l’AQCPE, mentionnons :
1- Que soit reconnu le rôle de premier plan du réseau des CPE/BC dans la détection et l’intervention auprès des enfants vulnérables et lui soit accordées les ressources nécessaires à cette mission.
2- Que soit poursuivi le développement des places en CPE et en milieu familial régi.
3- Que soit mise en place au Québec une stratégie ou une politique nationale de la petite enfance, avec l’ensemble des intervenants autour de l’enfant et de sa famille, afin de leur assurer un soutien coordonné, cohérent et complémentaire.
4- Que soit mise en place une stratégie de collaboration étroite entre la DPJ et le réseau des CPE/BC.
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