L’annonce de ce changement de garde important à la tête du SIISNEQ-CSQ a été faite ce matin, en conférence de presse, à la clôture du Congrès du syndicat, qui se tenait depuis hier à Sept-Îles.
Présidente du SIISNEQ-CSQ depuis janvier 2003, Nathalie Savard a justifié sa décision en expliquant qu’il est temps de passer le flambeau à la relève, ayant d’ailleurs la conviction d’avoir atteint les principaux objectifs qu’elle s’était fixés au début de son engagement syndical. « Je souhaitais être une présidente près des membres, à leur écoute, pour être en mesure de bien les représenter et les défendre. Cette proximité avec les infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes représentées par le SIISNEQ-CSQ a toujours été la source de mon énergie et de ma motivation », de dire Nathalie Savard.
L’affiliation à la CSQ : une grande étape
Un autre grand sujet de fierté est d’avoir réussi à amener son syndicat au sein d’une grande centrale du secteur public. « Le 31 mars 2004, les membres ont fait le choix de se désaffilier de la FIQ pour joindre les rangs de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et de sa Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ). Ce fut un moment important, où nous avons rompu avec un syndicalisme indépendant peu respectueux de l’autonomie de ses syndicats pour retrouver une centrale syndicale forte où nous avons pu reprendre en main nos relations de travail et les façonner à notre image. »
Fière du chemin parcouru
Nathalie Savard ajoute qu’aujourd’hui, les membres du SIISNEQ-CSQ peuvent compter sur « une équipe compétente qui travaille pour le bien des membres, appuyée par une fédération et une centrale syndicale qui ont toutes les ressources professionnelles et l’expertise pour les épauler ». Elle termine en se disant fière du chemin parcouru par le SIISNEQ-CSQ et ses membres depuis 2003 et demeure confiante qu’il continuera à grandir encore longtemps.
Une nouvelle présidente déterminée
Pour sa part, la nouvelle présidente, Karine Ouellet Moreau, première infirmière auxiliaire à accéder à ce poste, relève ce nouveau défi avec une grande détermination à poursuivre la lutte pour améliorer les conditions de travail du personnel de la santé sur la Côte-Nord et dans le Nord-du-Québec, ainsi que les soins et services offerts à la population.
« La situation est difficile dans notre réseau public, notamment en région, et je suis de celles qui ont la conviction que, si nous nous battons ensemble pour améliorer les choses, nous pouvons y arriver et contribuer à apporter des changements. Nous avons réussi à obtenir des ententes et des budgets pour améliorer l’attraction et la rétention du personnel, et il faut continuer à revendiquer pour conserver nos soins de santé dans nos régions, notamment nos spécialités, pour obtenir des conditions de travail plus humaines, où l’on respecte entre autres la conciliation famille-travail », explique Karine Ouellet Moreau.
La proximité des membres : une priorité
La nouvelle présidente entend également faire en sorte que le SIISNEQ-CSQ demeure proche de ses membres, qui sont sa raison d’être. « Le cœur de notre syndicat, ce sont nos membres. Ce sont leurs préoccupations qui définissent nos orientations, nos actions. Ce sont d’ailleurs ces préoccupations qui ont guidé l’élaboration de nos demandes en vue de la nouvelle ronde de négociations, qui sera, bien sûr, l’une de mes priorités au cours de mon premier mandat », conclut Karine Ouellet Moreau.
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