Au cours de ma carrière d’infirmière et de militante de cette magnifique organisation, j’en aurai vu des choses. L’espace qu’on me donne pour ce blogue ne me permet pas de tout vous raconter, mais ça me donne l’occasion de vous livrer quelques observations.
Il y a trois ans, presque quatre, lors de notre dernier congrès, la FIQ représentait 62 000 professionnelles en soins. Aujourd’hui, elles sont plus de 75 000 à être membre de notre organisation, soit la presque totalité des professionnelles en soin œuvrant dans le réseau public de santé. La FIQ est devenue une interlocutrice incontournable dans le réseau de la santé. Cela vient avec de grandes responsabilités.
On soigne des patient-e-s qui sont d’abord des citoyen ne s. Notre rôle et notre responsabilité sont d’œuvrer à la défense de nos patient-e-s, mais aussi de l’ensemble de la population québécoise. Le leadership qu’on a, le capital de sympathie qu’on a maintenu ces dernières années et notre crédibilité, on doit les mettre au service de l’ensemble de la communauté québécoise.
On ne peut pas regarder le train passer en se disant que ça ne nous concerne pas. On ne doit pas le faire de manière idéologique, mais continuer de le faire de manière pragmatique. Bien sûr en continuant de défendre nos valeurs. Bien sûr en continuant de défendre nos idées et nos idéaux, mais il faut le faire de manière à convaincre.
Ces dernières années, on a mis de l’avant des idées qui seront susceptibles de faire avancer la société, de changer le monde. Nous avons utilisé des stratégies pour faire le bien, pour faire du bien. Je suis très fière de ce que nous avons accompli.
On a bousculé, on a dérangé et ça a payé.
Avec la FIQ, les professionnelles en soins sont bien représentées. Elles sont chez elles, au sein d’un syndicat professionnel pour des professionnelles.
La FIQ continuera à marquer l’histoire, à forger l’avenir. La FIQ continuera à se battre pour des soins à échelle humaine, pour les patient-e-s et pour les professionnelles en soins.
À la fin de la semaine prochaine, je passerai le flambeau à la relève. Une forte relève et bien préparée. Je ne dépose pas les armes, je serai toujours une infirmière et une militante du progrès. Mais maintenant, je le ferai différemment. Comme une citoyenne. Comme une mémé retraitée.
Je remercie les membres et les militantes de la FIQ pour leur soutien. C’est à travers elles que j’ai su puiser la force nécessaire pour mener tous nos combats.
Merci !
Continuez !
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