Les protections légales
– Les stagiaires ne sont pas protégés par la Loi sur les normes du travail et de façon inégale par la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles ;
– Les conventions de stages annoncées par le ministre Roberge ne seront pas obligatoires et ne pourront pas garantir les mêmes droits que la loi ;
– La FECQ et l’UEQ ont présenté une proposition législative au ministre du Travail, Jean Boulet, afin d’inclure les stagiaires aux lois du travail. Le ministre tarde à annoncer un plan d’action en la matière.
Malgré le fait que plusieurs programmes ne soient pas encore inclus dans ce scénario, la FECQ et l’UEQ soulignent la rapidité du ministère à implanter des mesures d’aide financière qui, dès l’automne, permettront à certains stagiaires et à certaines stagiaires d’atténuer leur situation de précarité financière.
Finalement, l’UEQ et la FECQ tiennent à souligner la mobilisation de toutes et tous sur l’enjeu des stages, et ce depuis de nombreuses années.
Citations
« Voilà un bon premier pas vers de meilleures conditions de stage ! Néanmoins, M. Roberge devra répondre aux stagiaires oubliés dans plusieurs programmes d’études », souligne Philippe Clément, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec. « Les stagiaires devront encore une fois se munir de patience dans l’attente des protections légales qui leur reviennent. »
« Il s’agit d’une mesure qui offrira une chance plus équitable aux étudiantes et aux étudiants concernés de compléter leur programme d’étude », ajoute Philippe LeBel, président de l’Union étudiante du Québec « Cependant, elle n’assure toujours pas un environnement de stage sécuritaire et exempt de harcèlement. On s’explique mal aussi pourquoi certains stages ont été oubliés ».
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